Compte tenu du danger qu’elles représentent pour les arbres comme pour l’être humain, ne pas faire de traitement contre les chenilles processionnaires du pin quand on en a dans son jardin peut vite devenir un problème. D’une part elles vont coloniser la zone et devenir de plus en plus nombreuses mais elles vont aussi faire peser une menace permanente sur les occupants et sur les animaux domestiques, en particulier au moment du printemps quand elles descendent le long du tronc pour achever leur transformation sous terre.
Pour gérer ce problème, il existe des solutions chimiques mais aussi des solutions naturelles qui préservent l’environnement. Les deux alternatives sont très efficaces pour éradiquer cette nuisance mais les solutions chimiques posent un problème évident : elles ne sont pas sélectives et tuent aussi bien les chenilles processionnaires que leurs prédateurs naturels.
Il est donc certain que les solutions naturelles doivent être privilégiées. En particulier, dans un parc ou un jardin, où le problème est bien circonscrit.
Parmi les moyens naturels dont nous disposons, trois d’entre eux sont particulièrement efficaces. Ils sont complémentaires et peuvent être mis en place à différentes époques de l’année.
Les colliers « Ecopièges » :
Naturels et très simples à mettre en oeuvre, ces pièges sont constitués d’une gouttière reliée à un sac qui permet d’intercepter les chenilles au moment de leur descente le long du tronc, en mars-avril. Ce procédé est un des plus utilisés actuellement.
L’échenillage
L’échenillage est une technique également très répandue mais elle nécessite une forte expertise et le port d’équipements de protection adaptés. Un expert en maîtrise des nuisibles va ainsi procéder à la destruction des nids dans les arbres. Ces nids sont ensuite incinérés, en évitant bien sûr tout contact avec les poils urticants. L’idéal est de procéder à cette intervention avant le troisième stade larvaire, dans lequel les poils deviennent toxiques.
Les pièges à phéromones
Ils consistent à attirer les mâles par un piège à base de phéromones sexuelles de synthèse, suspendu dans les résineux. Disposés de mi-mai à fin octobre, ces pièges permettent ainsi d’empêcher les mâles de se reproduire. On appelle cela la confusion sexuelle.
Pour toute question, n’hésitez pas à nous consulter. Avec une simple photo, nous pourrons vous expliquer à quelle espèce vous êtes confronté.